Jusqu’au milieu du 20e siècle, les cérémonies religieuses catholiques sont très codifiées. Dès l’ouverture du concile Vatican II en 1962, le rituel funéraire est quelque peu allégé et les rites funéraires sont de plus en plus personnalisées, notamment avec l’acceptation des éloges funèbres, jusque-là réservées aux cérémonies funéraires des papes et des évêques. Le cérémonial funéraire traditionnel et les pratiques commémoratives se voient alors transformés.
Jour de funérailles à Saint-Herménégilde de Barford. Comme le veut la tradition chrétienne en Occident, tout le monde est vêtu de noir. Photo : années 1910.
Collection de la Société d’histoire de Sherbrooke.
Lors du décès d’Hector-Napoléon Brien de nombreuses personnes se sont rassemblées à la cathédrale Saint-Michel pour lui rendre un dernier hommage. Photo : décembre 1958.
Fonds Maison funéraire H-N Brien. La Société d’histoire de Sherbrooke.
Depuis les années 1970, plusieurs maisons funéraires offrent des chapelles multiconfessionnelles. Ce nouveau contexte offre un lieu de recueillement et permet une plus grande latitude face au cérémonial traditionnel. La chapelle de la Coopérative funéraire de l’Estrie accueille chaque année des familles de différentes religions.
MANQUANTE
Avec l’avènement de la photographie au cours du 19e siècle, nombre de famille ont recours à la photo mortuaire pour conserver un souvenir du proche décédé trop rapidement. Les enfants et les jeunes parents font le plus souvent l’objet de ce genre de photographie. Photo : vers 1890.
Fonds Laurent Biron. La Société d’histoire de Sherbrooke.