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Les rites funéraires au cœur des commémorations

Depuis l’époque Homo neanderthalensis (homme de Néandertal entre 250 000 et 28 000 ans avant notre ère), des traces de rites funéraires volontaires ont été trouvées. La conscientisation de la mort et la projection de l’être dans l’au-delà n’est donc pas récente. Cependant, l’évolution des rites est un processus lent. Notamment, au sein de l’Église catholique, des coutumes relativement homogènes et peu novatrices se mettent en place à la suite du concile de Trente (1542) et demeurent, à peu de chose près, la norme traditionnelle jusqu’à Vatican II (1962-1965).

Le rituel de la momification est bien connu et souvent représenté lorsque l’on aborde les rites funéraires.

Wikimedia Commons.

Un premier mari décédé, Louisa Goulet revêt la tenue de deuil. Pendant la période dite de grand deuil, la coutume veut que la veuve porte le noir durant 18 mois. Photo : 1909.

Fonds Irène McMullen. La Société d’histoire de Sherbrooke.

Le cimetière, le lieu du « dernier repos », et les stèles représentent des symboles dominants chez les chrétiens. Monument du cimetière Saint-Michel de Sherbrooke. Photo : vers 1958.

Fonds Louis-Philippe Demers. La Société d’histoire de Sherbrooke.