Du grec, koimêtêrion, le mot cimetière signifie « lieu où l’on dort ». La tradition d’enterrer les défunts remonte à la préhistoire. Selon les rituels chrétiens, après la cérémonie, un nouveau cortège accompagne le défunt jusqu’aux portes du cimetière, où le prêtre procède à une dernière bénédiction avant l’inhumation du corps.
Des découvertes archéologiques israéliennes révèlent que la coutume d’embellir les tombes avec des fleurs remonte à plus de 10 000 ans. Ici, Euclide Décoste dépose des fleurs sur le sol, dans un cimetière. Vers 1947.
Fonds Carmen Fortier. La Société d’histoire de Sherbrooke.
Une stèle ou une croix sont habituellement érigées à la mémoire du défunt. Un caveau est parfois construit. Caveau de la famille Denault au cimetière Saint-Michel. Vers 1943.
Fonds Famille D.O.E. Denault. La Société d’histoire de Sherbrooke.
Au cimetière, le prêtre bénit la tombe en l’aspergeant d’eau bénite et en l’encensant. Il termine le cérémonial avec quelques prières, suivies de l’inhumation du corps. Photo : vers 1951.
Fonds Maison funéraire H-N Brien. La Société d’histoire de Sherbrooke.
L’inhumation sous le temple, a longtemps été très prisée, plaçant ainsi le défunt plus près des prières qui le mèneront directement au ciel. Faute d’espace, cette pratique est de plus en plus marginalisée à partir du 17e siècle. Le cimetière apud ecclesiam (« sur le terrain de l’église ») deviendra privilégié et place le mort au centre de la vie quotidienne. Cimetière de Sainte-Anne de Ristigouche, 1950.
Fonds Louis-Philippe Demers. La Société d’histoire de Sherbrooke.