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Les rites funéraires au cœur des commémorations

Alors que la crémation est acceptée et très répandue chez les bouddhistes et les hindouistes, elle est proscrite par plusieurs religions, comme le christianisme, le judaïsme et l’islam. Criminalisée sous l’empereur Charlemagne en 789, frappée d’excommunication à la fin du 13e siècle par le pape Boniface VIII et utilisée comme châtiment aux hérétiques, la législation française autorise la crémation comme mode de disposition du corps à la fin des années 1800. À la même époque, certaines communautés protestantes autorisent le recours à l’incinération. Ce n’est qu’en 1963, lors du concile Vatican II et l’adoption de l’instruction Piam et constantem, que les catholiques peuvent recourir librement à cette méthode.

C’est en 1901 qu’est achevée la construction du four crématoire du cimetière Mont- Royal à Montréal, le premier crématorium au Canada. Il demeure le seul bâtiment du genre au Québec jusqu’en 1975. Montreal Crematorium, carte postale, vers 1905.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

En 1981, la Coopérative funéraire de l’Estrie se dote d’un four crématoire. Le service de crémation offert par une coopérative funéraire est une première au Québec. Un deuxième four est mis en opération en 1985. En 2010, devant un nombre croissant de demandes, la Coopérative se voit dans l’obligation de se doter d’un nouveau four.

Coopérative funéraire de l’Estrie.