Au cours des années 1960 et 1970, l’absence de compétition entre les différentes maisons funéraires cause de plus en plus de mécontentement dans plusieurs régions du Québec, dont l’Estrie. En 1974, trois maisons funéraires se partagent la clientèle à Sherbrooke, soit les maisons funéraires de Robert & Marc Brien, d’Arthur Bélisle et de Gérard Monfette.
La famille Brien est dans le domaine funéraire depuis 1909, alors que Hector-Napoélon Brien met sur pied la Compagnie des frais funéraires des Cantons-de-l’Est. Avec cinq salons à Sherbrooke, un à Coaticook et un à Magog, la famille Brien occupe une place d’importance dans le domaine funéraire de la région. De 1909 au début des années 1980, trois générations de Brien se succèdent à la tête de l’entreprise familiale. Maison funéraire de la famille Brien, située au 229 boulevard Quenn Nord. Photo : 1910.
Fonds Maison funéraire H-N Brien. La Société d’histoire de Sherbrooke.
Située sur la rue Short, la maison funéraire Arthur Bélisle est fondée dans les années 1920. À la suite d’importants travaux d’agrandissement en 1970, la maison funéraire est désignée en 1973 comme étant la morgue officielle pour le comté de Sherbrooke. Cette nouvelle vocation n’est pas sans déplaire aux compétiteurs, qui y voient alors une concurrence déloyale. Photo : vers 1980.
Fonds Ville de Sherbrooke. La Société d’histoire de Sherbrooke.
En affaire depuis les années 1940, la maison funéraire Monfette fait partie, au début des années 1970, des trois établissements qui offrent des services funéraires à Sherbrooke. Quelques années plus tard, on assiste à la fusion de Monfette et Brien : Le salon funéraire Brien et Monfette. Photo : 2002.
Collection de la Société d’histoire de Sherbrooke.