Malgré des objectifs et des valeurs fort louables, la Coopérative funéraire de l’Estrie fait face à de l’opposition, notamment de la part de propriétaires des maisons funéraires privées. Quelques semaines à peine après sa création, la Coopérative funéraire de l’Estrie se voit confier son premier défunt. Les services sont alors assurés par la maison funéraire Boynton, de Bury. Toutefois, cette dernière cède sous la pression des autres entreprises funéraires et met fin à son entente avec la jeune Coopérative.
Lors de la tenue d’une réunion d’informations, quelques directeurs de funérailles sherbrookois font entendre leur désaccord vis-à-vis la création prochaine de la Coopérative funéraire de l’Estrie.
Michel Croteau, « L’idée d’une coopérative ne plairait pas aux thanatologues », La Tribune, 64e année, no. 74 (17 mai 1973), p. 3.
En mars 1975, la Coopérative funéraire de l’Estrie alerte la Sûreté du Québec. Les administrateurs seraient victimes de harcèlement de la part de certains entrepreneurs privés. Peu de temps après, des enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada saisissent les livres de la Coopérative à la suite d’allégation de fraudes. Après enquête, aucune accusation n’est portée envers l’entreprise ou ses administrateurs.
[S.A.] « Du rififi dans les Coops », Contact, vol. 4, no. 1 (1er mai 1975), p. 3.